Injections de toxine botulique a visée esthétique

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Injections de toxine botulique a visée esthétique

La toxine botulique est une substance qui diminue temporairement la contraction des muscles en agissant au niveau de la jonction neuro-musculaire (action myorelaxante).

Définition


Depuis 1975, les médecins utilisent la toxine botulique pour corriger le strabisme de l’enfant, les tics du visage et les clignements incontrôlables de l’œil. En France, les premières autorisations de mise sur le marché {A.M.M.) sont apparues à partir de 1990 pour certaines indications pathologiques (ophtalmologie, O.R.L, rééducation fonctionnelle, neurologie.
En ce qui concerne l’esthétique médicale, le Docteur CARRUTHERS, ophtalmologiste au Canada s’est aperçu le premier que ses patients traités par la toxine botulique avaient moins de rides autour de l’œil que les autres. En 1990, une patiente observatrice lui demanda d’harmoniser l’autre œil : c’est ainsi que l’indication esthétique est née.
La toxine botulique sous le nom de BOTOX a reçu, aux Etats­ Unis, l’autorisation de la Food and Drug Administration (FDA) en 2002 pour son utilisation dans le traitement des rides intersourcilières ou « rides du lion ».
Depuis 2003,les autorités administratives françaises chargées du contrôle des médicaments ont délivré une autorisation de mise sur le marché (A.M.M.) dans un but esthétique à la toxine botulique sous les noms de VISTABEL, AZZALURE et BOCOUTURE.
Cette autorisation concerne l’utilisation esthétique pour le traitement des rides de la glabelle (rides inter-sourcilières ou « rides du lion ») sous certaines conditions de compétence des praticiens et de modalités d’utilisation. Plus récemment, Allergan pour le Vistabel et Galderma pour l’Azzalure ont obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour la correction des rides de la patte d’oie.
Pour le cas où des injections seraient pratiquées dans le domaine de l’esthétique en dehors de ces sites anatomiques (inter-sourcilier, patte d’oie), elles seraient alors réalisées « hors A.M.M ».
En pratique, les indications les plus classiques de la toxine botulique dans le domaine de l’esthétique concernent les rides inter-sourcilières, les rides du front et les rides de la patte d’oie.
L’utilisation de la toxine botulinique a révolutionné le traitement du tiers supérieur du visage, en permettant de réduire considérablement les indications chirurgicales, plus invasives et agressives.

acide hyaluronique conditionné sous forme de gel est aujourd’hui considéré comme le produit de référence utilisé dans le comblement et le rajeunissement volumétrique médical grâce à :

  • Sa totale innocuité, l’acide hyaluronique étant naturellement présent en grande quantité au sein de notre organisme dont il est un des composants essentiels.
  • Le recul lié à l’ancienneté de son utilisation depuis les années 1990.
  • Son caractère entièrement biodégradable.
  • Son absence de spécificité tissulaire: il ne déclenche jamais d’allergie et les tests de tolérance avant injection ne sont pas nécessaires (sauf terrains particuliers).
  • Sa durée de vie in situ, variable de 8 à 36 mois: les injections ont une durée suffisamment longue pour être intéressantes mais leur caractère transitoire permet de s’adapter à la progression du vieillissement.
  • Sa facilité d’utilisation car il ne nécessite aucune préparation.
  • L’étendue de sa gamme utilisable: le même produit peut être décliné sous différentes formes adaptables aux différents types de vieillissement.
  • Ses résultats immédiats.
  • Ses effets secondaires minimes et exceptionnels.
  • Sa réversibilité en cas de complication.

La possibilité de l’injecter sous différentes formes de gels plus ou moins cohésifs permet d’utiliser au mieux ses qualités:

  • Restauration des volumes et correction de certaines dysharmonies, ou irrégularités ou dépressions (volumétrie)
  • Correction des sillons et des rides profondes ou superficielles (comblement)
  • Hydratation et revitalisation de surface (Skinbooster, mésothérapie)

Il est important de savoir que le traitement par injections d’acide hyaluronique n’est jamais irréversible. et ce pour deux raisons:

  • Le produit est temporaire du fait de sa biodégradabilité,
  • En dernier recours, nous disposerions de l’enzyme (la hyaluronidase) qui est capable de dissoudre et de détruire en quelques heures l’acide hyaluronique si celui-ci avait été injecté de manière inappropriée ou en quantité excessive.

Une séance d’injections peut être réalisée isolément, mais peut aussi compléter des techniques médico-chirurgicales de rajeunissement plus radicales telles que resurfaçages (peeling, laser, dermabrasion, blépharoplasties (paupières supérieures et/ou inférieures), liftings etc…Elle peut aussi se faire parallèlement à des injections de Toxine Botulique visant à diminuer le tonus de certains muscles responsables de l’apparition de rides.

La Toxine traite la cause du vieillissement et l’acide hyaluronique les conséquences. Ils sont donc toute à fait complémentaires dans leur efficacité en particulier au début du vieillissement, avant l’apparition de l’excès de peau.

Principes


Le principe de la toxine botulique consiste en l’utilisation des propriétés de relaxation musculaire de ce produit. Il ne s’agit pas d’un comblement.
Le but le plus souvent recherché est de réduire l’action des muscles situés au niveau du front et des sourcils, afin d’atténuer aussi bien les rides horizontales que les rides verticales provoquées par la contraction de ces muscles. Il ne s’agit pas d’un «comblement».

Une telle utilisation permet de lisser les reliefs cutanés, d’obtenir ainsi un effet de rajeunissement par relâchement de la tension musculaire ainsi qu’un effet préventif et protecteur contre le vieillissement quand le traitement est entretenu sur le long terme.

D’un point de vue plus global, il faut savoir que la position des sourcils est assurée par un équilibre entre deux forces opposées, constituées par des muscles abaisseurs (situés au voisinage des sourcils), et un muscle releveur (le muscle frontal).
Les rides horizontales sont dues à la contraction du muscle frontal qui est releveur. Les rides verticales inter-sourcillières sont occasionnées par la contraction des muscles abaisseurs. Les rides de la patte d’oie sont occasionnées par la contraction des muscles abaisseurs. Leur relaxation permet d’obtenir une détente entre les sourcils et une légère ascension de la queue du sourcil.
Les muscles de la tempe sont quant à eux responsables des rides de la patte d’oie et leur relaxation peut permettre d’obtenir une légère ascension de la queue des sourcils.

Objectifs


L’objectif essentiel de ce traitement est de diminuer les rides et les ridules au repos et non d’empêcher la contraction musculaire : on jugera donc le résultat principalement sur l’aspect des rides au repos. On pourra toutefois constater, en dynamique, une atténuation de la puissance de contraction des muscles visés, sans qu’ils ne soient pour autant « paralysés » si le (la) patient(e) ne le souhaite pas et que les doses ont été bien adaptées.
En ce qui concerne la balance entre les muscles abaisseurs et élévateurs, la toxine botulique en atténuant l’action d’un groupe de muscle, atténue les rides dues à ces muscles mais libère l’action des muscles antagonistes: le but est de traiter la balance musculaire et d’obtenir ainsi une harmonisation du visage.
Le traitement par toxine botulique doit être conçu et géré dans le temps : il convient donc de traiter progressivement et d’éviter le risque « d’en faire trop » lors des premières injections.
Il vaut mieux une première séance modérément efficace que trop efficace : il n’est donc pas souhaitable de vouloir un résultat optimal dès la première injection. On pourra toujours rajouter du produit si l’effet est insuffisant, alors qu’on ne pourra pas en enlever s’il est jugé excessif.
Dans certains cas, il peut être nécessaire de pratiquer plusieurs séances d’injections avant d’adapter au mieux les possibilités du produit à chaque patient(e).

Avant les injections


Aucune préparation particulière n’est nécessaire.
Le jour de l’injection, vous n’avez pas besoin d’être à jeûn. Pour les femmes, il convient de prévoir de venir sans maquillage ou de l’enlever avant les injections.
Il est très important de minimiser les risques de saignement des régions traitées, source d’ecchymoses (« bleus ») et de migration de l’effet du produit, en évitant de prendre pendant les jours qui précèdent les injections et les jours qui les suivent de l’aspirine, de la vitamine E et la triade anti-oxydant ACE.
Il convient de respecter les contre-indications suivantes:

  • Certaines maladies neuro-musculaires comme la myasthénie.
  • La grossesse et l’allaitement: le fait d’être enceinte, même de quelques jours seulement, nécessite impérativement de repousser la date des injections après la grossesse et l’arrêt de l’allaitement éventuel. Il convient par conséquent en cas de doute d’effectuer les examens nécessaires et d’en communiquer les résultats à votre médecin.
  • La toxine botulique est contre-indiquée en cas d’hypersensibilité connue à la neurotoxine botulinique A ou à la sérum-albumine, et de traitement par les aminosides (famille d’antibiotiques dont font partie notamment l’Amiklin et la Gentalline).

Il convient aussi de respecter un certain nombre de précautions:

  • Si vous êtes soigné(e) par ailleurs par des injections de toxine botulique pour des spasmes pathologiques, si vous avez eu un épisode de paralysie des muscles de la face, si vous souffrez d’une maladie neuro-musculaire ou de troubles de la coagulation, vous devez en faire part au praticien qui vous prend en charge pour ces injections de Toxine Botulique. Celui-ci jugera alors avec votre médecin traitant de l’opportunité des injections sur votre personne et de la manière de procéder s’il y a lieu.
  • Si d’ici les injections, vous prenez des médicaments de type anti-coagulants ou aspirine ou antibiotiques, ou si vous avez un ennui de santé quelconque (notamment infection, grippe, abcès dentaire… ) vous devez impérativement en faire part à votre médecin avant l’injection.
  • D’une manière générale, vous ne devez pas hésiter à mentionner à votre praticien, le moindre problème de santé rencontré afin que celui-ci apprécie l’opportunité des injections. Dans le même ordre d’idée, vous devez lui faire part de toutes vos interrogations et mentionner tous les traitements dont vous avez pu faire l’objet ou dont vous faites encore l’objet.
Chirurgie esthétique

type d’anesthésie


Les injections étant peu douloureuses, dans la grande majorité des cas aucune anesthésie n’est nécessaire.
Toutefois, chez certain(e)s patient(e)s très sensibles, on peut utiliser une crème anésthésiante superficielle type Emia.

déroulement des injections


Le traitement sera réalisé au cabinet du praticien ou dans une clinique selon le choix et les habitudes de votre médecin.

Ce traitement consiste en une série d1njections au niveau du visage. L’aiguille est fine, et les injections sont habituellement peu douloureuses.
La durée du traitement est de l’ordre de quelques minutes.

après les injections : les suites


Pendant les deux heures qui suivent les injections, il vous est recommandé de ne pas faire de sport intensif et de ne pas vous allonger sur le côté.
Il convient également d’éviter les manipulations du visage ou les massages appuyés ainsi que le port d’un(e) casque/casquette/ chapeau trop serré(e) dans les 24 heures qui suivent la séance.
Il est très important de minimiser les risques de bleus ou de saignement des régions traitées pendant les quinze jours qui précèdent et les quinze jours qui suivent les injections (afin de limiter le risque de fuite du produit vers les muscles périphériques ce qui risquerait d’entraîner des effets non désirés).
Par ailleurs, pendant les trois jours qui suivent les injections, il est souhaitable de fortement contracter les muscles injectés trois fois par jour pendant environ 5 secondes par muscle.
Habituellement, les suites de ces injections sont simples. Quelques marques un peu gonflées subsistent 20 à 30minutes puis disparaissent. Les patient(e)s peuvent reprendre leurs activités normalement après les injections.

L’utilisation de doses adaptées à chaque cas, en fonction notamment de la puissance musculaire permet d’éviter l’aspect« figé» souvent redouté par les patient(e)s.

Quelques rares effets indésirables peuvent apparaître. Ils sont transitoires.
Il peut s’agir de:

  • Rougeur : une rougeur localisée aux points d’injection a été parfois signalée et persiste rarement au-delà de 3 à 6 jours.
  • Ecchymoses (« bleus ») : des bleus sont en fait rarement observés au niveau des zones d’injection et peuvent perdurer quelques jours.
  • Œdèmes : un gonflement, le plus souvent autour des yeux, peut s’installer progressivement en 4 à 5 jours, pour décroître ensuite en quelques jours à quelques semaines.
  • Troubles de la sensibilité: une sensation de tension ou de fixité du front, de la bouche ou du cou, suivant les zones injectées, ainsi qu’une modification de la sensibilité souvent liée à une sensation de cartonnement peut persister plusieurs jours.
  • Douleurs fugaces oculaires ou faciales : de telles douleurs ont été décrites dans les zones injectées de manière tout à fait exceptionnelle.
  • D’asymétries temporaires en fonction de la vitesse d’action différente entre un côté et de l’autre. Une correction doit donc attendre 10 à 15 jours.

Quoiqu’il en soit, dans les suites de ces injections, n’hésitez surtout pas à recontacter votre praticien si vous avez la moindre inquiétude.

le résultat


Le résultat consiste en une atténuation des rides avec une conservation de petits mouvements : il est obtenu trois à quinze jours après les injections.

I
Effets

Les résultats sont visibles au bout de quelques jours mais pendant environ 15 jours, les effets sur le visage peuvent être variables (voire asymétriques à certains moments) avant de finir par se stabiliser.

Le résultat obtenu après la première séance dure en moyenne 3 à 6 mois au terme desquels, l’injection peut être renouvelée.

Le but de ces injections est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

I
Fréquence des injections
Les injections doivent être pratiquées plusieurs fois avec des intervalles de 3 à 6 mois afin d’obtenir une certaine stabilité du résultat. A partir de la deuxième injection, les résultats peuvent être plus durables (6 à 8 mois).Il convient ensuite de répéter les injections tous les 3 à 6 mois.
Il est cependant recommandé de ne jamais rapprocher à moins de 3 mois les séances d’injections pour éviter notamment de créer une résistance au produit par un« effet vaccin». L’aspect du résultat peut être stabilisé au-delà de 3 injections mais dans certains cas, il convient d’avoir recours à au moins 8 à 10 injections pour obtenir une certaine stabilisation du résultat.
A l’inverse, il convient de remarquer que, l’action de la toxine restant temporaire, si l’on arrête les injections même après plusieurs années de traitement, les muscles traités retrouvent leur fonction normale d’avant les injections.

les imperfections de résultat


I
Imperfections localisées
Sans qu’elles ne constituent de réelles complications, dans quelques cas, des imperfections localisées (persistance de petites ridules) peuvent être observées surtout quand le traitement a été instauré tardivement. Elles dépendent de l’aspect de surface de la peau qui peut présenter, déjà avant les injections, une« fracture » indélébile due à l’ancienneté de la ride.
Il peut exister aussi des résultats insuffisants et même asymétriques: ils sont dus au fait que nous avons des muscles plus ou moins puissants et surtout souvent asymétriques. Ces imperfections sont en général traitées par une injection complémentaire de Toxine Botulique, le mois suivant l’injection.
Il convient de remarquer que si une injection complémentaire localisée peut parfois être souhaitable après une injection pour parfaire le résultat, celle-ci ne doit pas être réalisée avant le 15ème jour car les balances musculaires (équilibre entre les groupes de muscles) mettent environ 15 jours pour s’établir.
I
Asymétrie résiduelle
Une asymétrie entre les deux côtés du visage, ainsi que des rides plus marquées d’un côté que de l’autre, existent le plus souvent avant l’injection. Les photos au repos et en dynamique avant l’injection permettent de bien analyser la situation antérieure au traitement.
Enfin le muscle responsable de la ride peut être plus puissant d’un côté que de l’autre. Ceci est généralement analysé avant l’injection. Dans une telle hypothèse, les injections se feront suivant une technique adaptée et légèrement différente d’un côté par rapport à l’autre. Malgré cette précaution, une asymétrie
résiduelle peut persister et est éventuellement susceptible de bénéficier d’une injection complémentaire.
Les actes à visées esthétiques ont pour objectif de rendre plus heureux et de vous satisfaire dans des proportions réalistes. Il arrive cependant parfois que l’effet ainsi escompté ne soit pas atteint et que ces actes augmentent au contraire des troubles psychologiques pré-existants. Le vécu post-injection peut être extrêmement différent d’un patient à l’autre, et ce même avec un résultat esthétique comparable.
Dans le cas de la Toxine Botulique, le rajeunissement est obtenu en contrepartie d’une diminution, voire disparition de certaines expressions du visage. Cet aspect a été évalué avec vous pour éviter les risques de déconvenues notamment si vous êtes acteur, présentateur, etc…
Chirurgie esthétique

les complications envisageables


Les complications sont très rares après injection de toxine botulinique et aucune n’est définitive.
Cet acte reste cependant soumis aux aléas liés aux tissus vivants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles.
Les éventuelles complications connues à ce jour sont les suivantes:

I
Complications loco-régionales.
  • Maux de tête : ils peuvent être présents au décours des premières injections et disparaissent au bout de quelques heures à quelques jours.
  • Ptosis des sourcils: l’injection du front peut provoquer une légère descente des sourcils. Cette descente est généralement due au fait que les sourcils étaient déjà en position basse avant l’injection. Ce léger abaissement des sourcils régresse habituellement en quelques semaines.
  • Ptosis des paupières : l’injection des rides du lion peut provoquer une chute partielle de la paupière supérieure qui peut durer 4 à 8 semaines. Elle est rare(moins de 1% des cas), et disparaît toujours au-delà de quelques semaines.
  • Gêne au sourire et à la déglutition: l’injection dans les lèvres peut provoquer une gêne au sourire ou de petits mouvements anormaux. L’injection au niveau du cou peut entraîner une difficulté à déglutir.
  • Sécheresse oculaire: par diminution de la sécrétion lacrymale susceptible d’entraîner une kératite, notamment chez les patients porteurs de lentilles de contact (il convient, dans ce cas, de veiller à bien hydrater la cornée).
  • Contraction paradoxale d’un muscle et troubles de la mimique : dans les jours suivant l’injection, les muscles traités peuvent présenter quelques mouvements paradoxaux (contractions spontanées) sans gravité.
  • Diplopie (vision double) : quelques rares cas ont été rencontrés. La plupart du temps cantonné au champ visuel latéral, la régression en quelques semaines est là aussi habituelle.
I
Complications générales.
Elles sont tout à fait exceptionnelles:

  • Réaction allergique : éruption cutanée, urticaire, réaction allergique générale.
  • Nausées, vertiges.
  • Fatigue, fièvre, syndrome grippal.
  • Sécheresse cutanée ou buccale.

A ces risques connus s’ajoutent les imprévisibilités de durée et d’aspects et enfin, les risques exceptionnels, voire même des risques inconnus inhérents à tout acte médical.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience que toute injection au niveau du visage comporte toujours une petite part d’aléas.
Le recours à un praticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir minimiser ces complications, où les gérer au mieux le cas échéant.

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Hyaluronidase

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Hyaluronidase

Hyaluronidase

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Définition, objectifs et principes


L’acide hyaluronique (AH) est aujourd’hui considéré comme le produit de référence utilisé en médecine esthétique dans le comblement et le rajeunissement volumétrique médical.
En quinze ans, depuis les années 2000, cette molécule a révolutionné la prise en charge du vieillissement du visage. L’évolution des produits, leur multiplication, les progrès des techniques d’injections en font actuellement le pivot des thérapeutiques esthétiques de comblement, de restauration des volumes et de revitalisation.
Ces injections d’acide hyaluronique donnent le plus souvent des résultats très satisfaisants pour nos patient(e)s, alliant efficacité et naturel.
Cependant, même avec l’expérience et beaucoup d’attention, le meilleur praticien peut parfois être confronté à des résultats pas totalement satisfaisants ou à des complications.
Dans de tels cas, la hyaluronidase peut constituer un traitement tout à fait intéressant ou capital.
La hyaluronidase est une enzyme qui est normalement présente au sein de notre organisme (tout comme l’acide hyaluronique), où elle agit pour fluidifier les liquides et accroitre la diffusion de certaines substances ou éléments (c’est un facteur de diffusion).
D’un point de vue biochimique, la hyaluronidase agit par hydrolyse, en dépolymérisant les mucopolysaccharides qui constituent l’acide hyaluronique : elle permet de dégrader, de dissoudre cet acide hyaluronique.
La hyaluronidase a été utilisée pour la première fois en médecine il y a plus de soixante ans, ce qui en fait un produit parfaitement connu et donc totalement sécurisé.
Les premières indications de la hyaluronidase en médecine ont été celles des anesthésies, en ophtalmologie.

Est ensuite venue leur utilisation en dermatologie puis en cancérologie et en médecine esthétique.
Dans le domaine de la médecine esthétique, la hyaluronidase constitue un apport extrêmement intéressant puisqu’elle agit comme un véritable antidote à l’acide hyaluronique.

Réglementation


La hyaluronidase, sous le nom de Hyalase, bénéficie d’une Autorisation de Mise sur le Marché français (AMM) donnée par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) en date du 18 décembre 2017.
Ce médicament est réservé à l’usage professionnel des spécialistes en Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique, en Chirurgie Maxillo-faciale, en Oto-rhino-laryngologie et Chirurgie cervico-faciale, en Dermatologie et en Ophtalmologie.

Indications


Il existe deux grandes indications de la hyaluronidase en médecine esthétique:

  1. La correction des résultats non satisfaisants d’injections d’acide hyaluronique (excès de correction, insatisfaction, asymétrie, effet Tyndall… )
  2. Le traitement des complications liées à un accident d’embolisation vasculaire.
I
1. La correction des résultats non satisfaisants d'injections d'acide hyaluronique:

Il peut s’agir:

  • D’une sur-correction plus ou moins importante,
  • D’un nodule sous-cutané indésirable,
  • De l’effet Tyndall (coloration bleutée liée à la visibilité par transparence d’un produit injecté un peu superficiellement, sous une peau fine),
  • D’une asymétrie,
  • D’une correction techniquement satisfaisante mais pour laquelle le/la patient(e) souhaite, après réflexion, ne pas attendre plusieurs mois que le produit se résorbe et demande ainsi la diminution du volume du produit injecté.
I
2. Le traitement des complications liées à un accident d'embolisation vasculaire:

En cas d’embolisation vasculaire consécutive à une injection intra-vasculaire d’acide hyaluronique (c’est-à-dire à l’intérieur d’un vaisseau, artère ou veine), l’injection précoce de fortes doses de hyaluronidase permettra d’obtenir la résorption de l’embol d’acide hyaluronique et d’éviter la nécrose tissulaire ou une cécité dramatique.
Dans ce dernier cas, les injections de hyaluronidase rétro ou péribulbaires sont intéressantes à connaitre même si elles peuvent paraître difficiles à appréhender par un praticien non ophtalmologiste.
Le traitement de ces accidents consécutifs à l’injection d’acide hyaluronique répond à la hyaluronidase: dans ces conditions, il est absolument indispensable de disposer de hyaluronidase au Cabinet lorsqu’on réalise des injections d’acide hyaluronique.

Contre-indications


Le risque allergique connu constitue, en théorie, une contre-indication à l’utilisation de hyaluronidase.
En cas de doute, il est recommandé de commencer par l’injection d’une dose très faible de hyaluronidase.
Un test cutané à la face antérieure de l’avant-bras peut être réalisé. Une papule et/ou un érythème apparaissant dans les 5 minutes et persistant 20 à 30minutes sont considérés comme une réaction positive.
Les seules contre-indications sont l’existence d’une infection locale en cours, les antécédents de réaction d’hypersensibilité immédiate, les femmes enceintes ou allaitantes.
Dans tous les cas, il convient de ne pas injecter en zone infectée ou dans la zone d’une tumeur maligne.

Avant l’intervention


Le test est optionnel en cas de traitement non urgent et n’est pas requis dans le cadre de l’urgence (complication vasculaire).

L’injection


Les protocoles d’injections sont très différents selon qu’on est en présence de la correction d’un résultat insatisfaisant d’injection d’acide hyaluronique, ou au contraire, d’un accident d’embolisation vasculaire.

I
1. En cas de résultat non satisfaisant :

Il faut toujours être extrêmement prudent dans l’injection, car la hyaluronidase peut dégrader d’autres mucopolysaccharides du tissu conjonctif que l’acide hyaluronique: son utilisation en quantité excessive risquerait donc d’induire une atrophie des tissus situés autour de la zone d’injection. En pratique et en cas d’utilisation appropriée, cette atrophie des tissus due à la perte de l’acide hyaluronique du patient lui-même récupère spontanément en 15 jours environ.
Lorsque le/la patient(e) désire le traitement d’un résultat non satisfaisant d’injection d’acide hyaluronique, il est habituel d’attendre un délai de 2 semaines avant d’injecter la hyaluronidase de manière à ce que le volume injecté soit parfaitement stabilisé.
En effet, une injection de hyaluronidase trop précoce risquerait de concerner« le gonflement» lié à un œdème post-injection plutôt qu’un véritable excès d’acide hyaluronique.
Il convient d’utiliser la hyaluronidase correctement diluée avec des doses modérées, quitte à répéter les injections.
Pour éviter au maximum le risque de choc anaphylactique (exceptionnel)il convient d’utiliser le produit suffisamment dilué et de comprimer pendant 2 à 3 minutes après son injection.
Dans tous les cas, le produit est injecté lentement, dans la zone où l’acide hyaluronique a été injecté, ou bien à proximité d’un petit nodule. En cas d’excès assez important, il est préférable d’avoir recours à plusieurs séances, de manière à ajuster parfaitement la dose nécessaire à la résorption de l’excès de produit injecté et de ce seul excès.

I
2. En cas d'accident d'embolisation vasculaire :

Le traitement constitue ici une urgence, devant l’apparition d’un blanchiment (livedo) d’un territoire cutané, non douloureux avec des sensations de chaud-froid et une urgence absolue en cas de crainte de cécité.
Il convient d’injecter des doses fortes et répétées, en «inondant» la zone concernée par injection intra-vasculaire, ce qui correspond, en général, à la zone siège d’un blanchiment.
Il faut réaliser des injections cutanées ou sous-cutanées ou profondes, dans toute la région ischémique, à des doses élevées qui seront répétées toutes les heures jusqu’à ce que la peau soit parfaitement recolorée.

L’injection doit être effectuée le plus tôt possible.
Il faut déborder d’environ 1 cm tout autour de la région concernée.
Ce traitement précoce et intensif doit permettre d’éviter la constitution d’une nécrose tissulaire.

Ce traitement sera associé à des compresses d’eau chaude, des patchs de trinitrine, une prise d’Aspirine ou d’anti-agrégant plaquettaire et éventuellement une antibiothérapie au cas où des signes d’infection apparaitraient.

En cas de perte de la vision, seule l’injection rétro-bulbaire d’une grande dose de hyaluronidase effectuée dans les 10 minutes suivant cette perte de vision peut laisser espérer une réversibilité.

Aprés l’injection


I
1. En cas de résultat non satisfaisant:

La hyaluronidase a un effet très rapide puisque les premiers signes de régression apparaissent 1O minutes après l’injection. La régression est importante dès la 24ème heure et elle est, en général, maximale entre 1 et 2 semaines après l’injection de l’enzyme.

I
2. En cas d'accident d'embolisation vasculaire:

Comme nous l’avons évoqué précédemment, si l’injection de hyaluronidase a été suffisamment précoce et en quantité suffisante, cela permettra d’éviter le passage de la souffrance à la nécrose cutanée.
Quoi qu’il en soit et en l’absence de régression rapide des signes de souffrance cutanée et de blanchiment, il conviendra de savoir répéter les doses fortes de manière à obtenir, par tout moyen, la régression des phénomènes d’embolisation.

Le résultat


I
1. En cas de résultat non satisfaisant:

Comme nous l’avons vu, l’amélioration est rapide et le résultat définitif est obtenu en 1 à 2 semaines après l’injection de hyaluronidase.

I
2. En cas d'accident d'embolisation vasculaire:

Injectée précocement et en quantité suffisante, la hyaluronidase doit permettre d’éviter le passage au stade de nécrose tissulaire.
Comme nous l’avons vu précédemment, en l’absence de régression rapide des signes de souffrance cutanée, il faut savoir répéter régulièrement et à doses efficaces, les injections de manière à obtenir la régression des phénomènes de souffrance tissulaire.

effets secondaires indésirables précoces, imperfections de résultats


1. Les effets secondaires les plus fréquemment rencontrés sont:

  • Des réactions locales modérées au site d’injection.
  • Quelques cas d’œdème du visage ont été rapportés: mais leur évolution a toujours été rapidement favorable.
  • Le risque allergique est en fait faible mais il doit toujours être pris en compte et impose des précautions strictes, lorsque le/la patient(e) a un terrain allergique.
  • Il a été rapporté quelques rares cas d’hypersensibilité immédiate, locale ou générale.
  • Il est important, chaque fois que l’on utilise la hyaluronidase, de bien évaluer le rapport bénéfice/risque.

2. Les imperfections de résultat:

Comme cela a été évoqué précédemment et quel que soit le contexte, un résultat imparfait ou insuffisant impliquera de répéter l’injection de hyaluronidase, de manière urgente si l’on est en présence d’un accident d’embolisation vasculaire, au-delà de 2 semaines dans le contexte de la correction d’un résultat non satisfaisant.

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Acide hyaluronique comblement et volumétrie

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Définition


Face à la demande de plus en plus forte pour des techniques douces de Médecine Esthétique (non chirurgicales) visant à lutter contre les effets du vieillissement ou bien à restaurer l’harmonie, le nombre et la qualité des matériaux injectables à considérablement évolué ces dernières années et leur utilisation est devenue extrêmement fréquente et très performante.

C’est en 1934 que fut découvert dans l’humeur vitrée de l’œil de bœuf, l’acide hyaluronique, ou hyaluronane, association d’un acide uronique et d’un aminoglycane.

Sa très grande tolérance et les propriétés exceptionnelles de cette molécule ont déterminé son emploi dans de nombreuses spécialités médicales notamment en ophtalmologie (chirurgie de la cataracte), en ORL (chirurgie des cordes vocales), en rhumatologie (pathologie articulaire), en urologie et pour aider la cicatrisation des plaies.
Depuis 1996,l’utilisation de cette molécule a été développée dans le domaine de l’esthétique et l’acide hyaluronique est aujourd’hui le produit de comblement le plus utilisé en esthétique de la face.
Sans spécificité d’espèce ni de tissu, doué de propriétés viscoélastiques et hydrophiliques exceptionnelles, ce polysaccharide ne nécessitant pas de test préalable au traitement, est ainsi devenu, grâce à ses qualités, le successeur naturel du collagène injectable dans le traitement des rides et des dépressions.

En quinze ans, cette molécule a totalement révolutionné la prise en charge du vieillissement cutané. L’évolution des produits, leur multiplication, les progrès des techniques d’injection en font actuellement le pivot des thérapeutiques esthétiques de comblement, de restauration des volumes et de revitalisation.

L’acide hyaluronique conditionné sous forme de gel est aujourd’hui considéré comme le produit de référence utilisé dans le comblement et le rajeunissement volumétrique médical grâce à :

  • Sa totale innocuité, l’acide hyaluronique étant naturellement présent en grande quantité au sein de notre organisme dont il est un des composants essentiels.
  • Le recul lié à l’ancienneté de son utilisation depuis les années 1990.
  • Son caractère entièrement biodégradable.
  • Son absence de spécificité tissulaire : il ne déclenche jamais d’allergie et les tests de tolérance avant injection ne sont pas nécessaires (sauf terrains particuliers).
  • Sa durée de vie in situ, variable de 8 à 36 mois : les injections ont une durée suffisamment longue pour être intéressantes mais leur caractère transitoire permet de s’adapter à la progression du vieillissement.
  • Sa facilité d’utilisation car il ne nécessite aucune préparation.
  • L’étendue de sa gamme utilisable : le même produit peut être décliné sous différentes formes adaptables aux différents types de vieillissement.
  • Ses résultats immédiats.
  • Ses effets secondaires minimes et exceptionnels.
  • Sa réversibilité en cas de complication.

La possibilité de l’injecter sous différentes formes de gels plus ou moins cohésifs permet d’utiliser au mieux ses qualités :

  • Restauration des volumes et correction de certaines dysharmonies, ou irrégularités ou dépressions (volumétrie)
  • Correction des sillons et des rides profondes ou superficielles (comblement)
  • Hydratation et revitalisation de surface (Skinbooster, mésothérapie)

Il est important de savoir que le traitement par injections d’acide hyaluronique n’est jamais irréversible et ce pour deux raisons :

  • Le produit est temporaire du fait de sa biodégradabilité,
  • En dernier recours, nous disposerions de l’enzyme (la hyaluronidase) qui est capable de dissoudre et de détruire en quelques heures l’acide hyaluronique si celui-ci avait été injecté de manière inappropriée ou en quantité excessive.

Une séance d’injections peut être réalisée isolément, mais peut aussi compléter des techniques médico-chirurgicales de rajeunissement plus radicales telles que resurfaçages (peeling, laser, dermabrasion), blépharoplasties (paupières supérieures et/ou inférieures), liftings etc…Elle peut aussi se faire parallèlement à des injections de Toxine Botulique visant à diminuer le tonus de certains muscles responsables de l’apparition de rides.

La Toxine traite la cause du vieillissement et l’acide hyaluronique les conséquences. Ils sont donc toute à fait complémentaires dans leur efficacité en particulier au début du vieillissement, avant l’apparition de l’excès de peau.

Objectifs


Une injection d’acide hyaluronique se propose de corriger, par un moyen simple et rapide, certains signes de vieillissement ou certaines disgrâces en remplissant ou en donnant du volume là où cela est nécessaire.
Nous disposons de trois types d’acide hyaluronique différents par leur concentration, leur fluidité et/ou leur cohésivité.
Ces trois types d’acide hyaluronique peuvent s’associer et se compléter.
Ils peuvent être injectés dans le même temps ou bien séparément.
Le praticien, par son expertise, vous informera des différentes possibilités vous concernant et vous conseillera sur le choix des produits et des traitements les plus appropriés à votre cas, à votre anatomie et à vos désirs.

Dans le domaine de l’esthétique, l’acide hyaluronique est utilisé le plus souvent dans un but de VOLUMÉTRIE, de COMBLEMENT ou bien d’HYDRATATION :

I
RESTAURATION DES VOLUMES: VOLUMÉTRIE

Avec le temps, le visage humain est le plus souvent affecté par une perte des volumes liée principalement à l’atrophie du squelette(os) et des parties molles (muscles, graisse et peau).

Les injections d’acide hyaluronique, lorsqu’elles sont correctement réalisées, permettent de corriger ces pertes de volumes liés à l’âge et ainsi de traiter certains des effets du vieillissement.

Elles peuvent aussi être indiquées pour corriger certaines anomalies morphologiques constitutionnelles, sans rapport avec le vieillissement.

  • Ces traitements peuvent concerner le nez, les pommettes, les cernes, le menton, les contours mandibulaires notamment les angles de la mâchoire, les joues, les fosses temporales, le front…
  • Les lèvres peuvent aussi être traitées pour redessiner l’ourlet (contour), les épaissir si elles sont trop fines ou les rendre un peu plus pulpeuses.
  • Des déformations ou de petites insuffisances de volume du corps peuvent elles aussi bénéficier de ces injections, les fesses notamment.
I
COMBLEMENT
L’objectif est le comblement de sillons ou de plis, de rides ou de ridules.

  • Parmi les corrections les plus souvent effectuées. on peut citer les sillons naso-géniens (de l’aile du nez au coin de la bouche), les plis d’amertume (au coin de la bouche, de part et d’autre du menton), le sillon labio-mentonnier…
  • Quant aux rides.il est habituel de traiter les rides du front, les rides du lion (entre les sourcils), les rides de« la patte d’oie» (au coin des yeux), les rides des joues, les rides autour de la bouche, les rides du cou.
I
HYDRATATION et TRAITEMENT DES RIDES SUPERFICIELLES (Skinbooster, Mésothérapie)
L’utilisation d’acide hyaluronique faiblement réticulé (très fluide) peut être très utile pour améliorer l’hydratation de la peau et la repulper.
Ceci peut être indiqué notamment pour le traitement des ridules, des rides fines et superficielles (lèvres), de la fripure de la peau (pattes d’oie), du décolleté, du dos des mains…
Enfin, ce type d’acide hyaluronique faiblement réticulé permet d’atténuer certaines séquelles cicatricielles (acné, varicelle, traumatisme… )

Principes


Il existe aujourd’hui un grand nombre d’acides hyaluroniques disponibles sur le marché, bénéficiant du Marquage CE (Communauté Européenne).

Ces produits diffèrent notamment par leur viscosité qui détermine leur caractère plus ou moins volumateur.

En cas de correction volumétrique importante (pommettes, menton,..) ou chez les patient(e)s allergiques ou porteur(euse)s de maladies auto-immunes, il conviendra de discuter avec votre praticien de l’intérêt d’une réinjection de graisse autologue (cf. la fiche d’information : réinjection de graisse autologue ou lipofilling ou lipostructure).

Le principe de base est d’injecter le produit dans l’épaisseur de la peau ou plus profondément, de manière à corriger certaines rides ou dépressions du visage et les pertes de volume dues à l’âge.

Chirurgie esthétique

avant les injections


Un interrogatoire précis sera réalisé visant à rechercher d’éventuelles contre-indications:

  • Hypersensibilité connue à l’acide hyaluronique
  • Femme enceinte ou allaitant
  • Maladie auto-immune

L’interrogatoire devra aussi déceler des éléments impliquant une prudence particulière (exemple: herpès pour les injections labiales et péribuccales) ou préciser la nature d’éventuelles précédentes injections afin d’éviter certaines associations dangereuses de produits sur un même site.
Les médicaments à base d’Aspirine ou d’anti-inflammatoire devront être évités dans les 3 jours précédant l’injection ainsi que tout traitement susceptible de favoriser saignements et hématomes.
Il est préférable de ne pas boire d’alcool, ni s’exposer fortement au soleil la veille et le jour de la séance.
Un examen clinique attentif, fait en position assise est confronté à la demande et aux attentes du (de la) patient(e) afin de préciser ce qui est réalisable et ce qui est illusoire.

Il est intéressant de s’aider de la comparaison avec des «photos de jeunesse». Et des photos effectuées pendant les consultations permetront de voir les modifications envisagées.

Cet examen permet:

I

De préciser les zones nécessitant l’utilisation d’un acide hyaluronique volumateur ou d’un produit d’action plus superficielle.

I

D’établir avec le (la) patient(e) une «cartographie» et de proposer un projet thérapeutique souvent noté sur un dessin.

anesthésie


Les injections peuvent être pratiquées sans anesthésie d’autant que, actuellement, de nombreux produits sont fournis associés à un anesthésique local dans la seringue.

Toutefois, pour certains produits un peu plus douloureux, chez certain(e)s patient(e)s plus sensibles, ou dans certaines zones difficiles(lèvres et pourtour buccal), on peut prévoir une des deux méthodes existantes :

I

Crème Emia* : appliquée en couche épaisse sur les zones à traiter au moins une heure avant l’injection, elle permet de diminuer les sensations douloureuses en superficie.

I
Anesthésie locale vraie: obtenue par injection d’un produit anesthésiant au début de la séance, elle seule permet d’assurer une insensibilité totale.

l’injection


La zone à traiter est soigneusement désinfectée avant l’injection.

Les injections se font en utilisant des aiguilles ou des micro­-canules mousses (non piquantes).

En fonction du praticien, du nombre de zones à traiter, de l’ampleur des améliorations à apporter, et de la nécessité éventuelle de réaliser une anesthésie, la séance d’injection peut durer de 10 minutes à 1 heure.

En pratique, il existe plusieurs techniques d’injections et chaque médecin adoptera une méthode qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats.

Le traitement est souvent réalisé en plusieurs couches superposées («strates») pour obtenir un résultat optimal.

La quantité de produit nécessaire (nombre de seringues) est bien sûr extrêmement variable en fonction de très nombreux paramètres. Il sera évalué le plus précisément possible au préalable.

Après l’injection, le praticien prend soin de bien masser les régions traitées pour optimiser l’uniformité de la correction.

Dans certains cas, il est préférable d’envisager d’emblée une séance de complément d1njection après quelques jours ou quelques semaines afin de parfaire le résultat.

Lorsque plusieurs zones sont traitées dans la même séance, les résultats sont:

  • Plus visibles (rajeunissement global).
  • Plus harmonieux (moins de différences entre les différentes parties du visage).
  • Le visage restera plus équilibré, lors de la résorption des produits injectés.

après l’injection


Les six premières heures il vaut mieux rester au calme, se reposer et s’abstenir de tout effort violent. li est aussi souhaitable d’éviter autant que possible de mobiliser son visage (pas de mimique, ne pas trop parler ni rire).

Pendant quelques jours il sera préférable d’éviter l’alcool, l’Aspirine, les anti-inflammatoires et d’éviter l’exposition des zones traitées à des chaleurs fortes (soleil, UV, sauna, hammam).

Les suites immédiates peuvent éventuellement être marquées par l’apparition d’un œdème (gonflement), d’une asymétrie et d’une rougeur cutanée dont l’importance et la durée sont très variables selon les produits et d’un individu à l’autre, mais qui restent habituellement modérés (n’interdisant pas le retour à une vie socio-professionnelle normale très rapidement) et disparaissent au bout d’un à trois jours. Sur les lèvres toutefois, l’œdème, souvent plus marqué peut parfois durer une bonne semaine.

Plus rarement, on peut observer durant les premiers jours, au niveau des points d’injections, une certaine sensibilité de la peau, des démangeaisons, une pâleur cutanée, une hyperpigmentation, ou de petites ecchymoses ponctuelles (bleus).

Il faut noter que les premiers jours, il peut exister quelques irrégularités temporaires dues à la répartition inhomogène de l’œdème, ou un aspect d’hypercorrection (en relief) qui va progressivement disparaître, éventuellement accéléré en cela par des massages.

Chirurgie esthétique

résultats


Un délai de quelques jours est nécessaire pour apprécier le résultat définitif. C’est le temps nécessaire pour que le produit se soit bien intégré, que l’œdème ait disparu et que les tissus aient retrouvé toute leur souplesse.

Le résultat immédiat après traitement n’est donc pas le reflet du résultat final.

Les injections auront permis de corriger les défauts, rectifiant ainsi de façon discrète et naturelle l’aspect vieilli et fatigué du visage. À noter que les injections d’acide hyaluronique, contrairement aux injections de Toxine Botulique, ne modifient pas la mobilité des muscles de la face et n’altèrent donc pas les expressions du visage.

Habituellement, quelles que soient les disgrâces traitées, celles-ci ne vont pas complètement disparaître mais seront considérablement atténuées par les injections. Certaines altérations répondent d’ailleurs beaucoup mieux au traitement que d’autres plus délicates à gérer. De même, la pérennité de la correction est variable selon le type d’acide hyaluronique, les patient(e)s, et le site traité, mais la correction n’est que temporaire et le traitement devra être renouvelé pour entretenir le résultat.
La stabilité du résultat peut varier de 1 an environ pour les zones très mobiles comme les lèvres, jusqu’à 3 ans pour les corrections volumétriques plus profondes où il y a moins de mouvement et au niveau desquelles on utilise un acide hyaluronique de haute cohésivité.

Il faut noter que certaines disgrâces ou altérations ne peuvent être correctement traitées qu’en utilisant des techniques mixtes, médico-chirurgicales plus complexes que de simples injections. Il en est ainsi notamment chaque fois qu1I existe un excédent cutané important (paupières, importantes bajoues) qui ne pourra être supprimé que chirurgicalement. De même, certaines anomalies cutanées (aspérités, petites cicatrices, taches, micro-ridules, «fripé cutanées») ne seront corrigées que par un resurfaçage (peeling, laser, dermabrasion).

Les injections, pratiquées aussi bien chez la femme que chez l’homme, peuvent être effectuées dès 30-35 ans. Toutefois, elles sont parfois réalisées beaucoup plus précocement, lorsque les disgrâces sont constitutionnelles ou héréditaires et non pas liées à l’âge (lèvres, pommettes ).

Le but de ces injections est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

On a vu que la durée d’action est extrêmement variable selon les produits, mais aussi selon les zones à traiter (moins durables sur les lèvres), la technique d’injection, et les patient(e)s en fonction du type de peau, de l’hygiène de vie (stress, tabac, alcool, soleil ) et du degré de perfection recherché. Dans la plupart des cas cependant, la correction est temporaire et le traitement devra être renouvelé pour entretenir le résultat.

effets secondaires indésirables possibles


Tout acte médical si minime soit-il, comporte un certain nombre d’incertitudes et de risques.

Cet acte reste notamment soumis aux aléas liés aux tissus vivants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles.

En choisissant un praticien qualifié, formé spécifiquement à ces techniques d’injection, vous limitez ces risques d’autant que l’acide hyaluronique est un produit remarquablement toléré par les tissus humains.

Un certain nombre de réactions peuvent cependant être observées:

I

Réactions locales post-injections: on a vu que peuvent parfois se rencontrer œdème, rougeur, pâleur, irrégularités, sensibilité, démangeaisons, ecchymoses. Ces réactions ne sont toutefois que temporaires.

I

Poussée d’herpès labial: chez les sujets prédisposés.

I

Réaction inflammatoire aiguë ou chronique : possible après injection secondaire dans une zone ayant déjà été injectée avec d’autres produits, en particulier non résorbables.

I

Infection: exceptionnelle, elle évolue favorablement sous traitement antibiotique.

I

Granulomes ou nodules inflammatoires: bien que rares, c’est la complication la plus « classique ». Il s’agit de petits nodules indurés, plus ou moins sensibles, perceptibles au toucher, parfois visibles et inesthétiques.
Ils correspondent à une réaction inflammatoire localisée pouvant évoluer par poussées. Ils peuvent apparaitre quelques jours à quelques semaines après l’injection. Ces granulomes sont en fait extrêmement rares avec les produits résorbables, et même exceptionnels avec les acides hyaluroniques. Ils sont, de plus, spontanément régressifs en quelques semaines.

I

Complications rarissimes: quelques cas ont été décrits de rougeur persistante plusieurs semaines, voire d’abcès localisés sur un point d’injection.
Quelques très rares cas de nécrose cutanée ont été rapportés. Une injection intra-vasculaire directe ou un mécanisme de compression pourrait en être la cause. Ainsi, en cas de douleur très vive dans la zone venant d’être injectée associée à des signes de souffrance cutanée, il est important de joindre son médecin qui agira au mieux. La littérature scientifique internationale fait aussi état d’exceptionnels cas de cécité consécutifs à des injections péri-orbitaires.
Ces complications exceptionnelles peuvent et doivent bénéficier d’injections précoces de hyaluronidase qui sont susceptibles d’en assurer un traitement efficace.

Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, qui demeurent minimes sa près-injection d’acide hyaluronique.

Le recours à un praticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour essayer d’éviter ces problèmes, ou les traiter efficacement le cas échéant.

Il convient simplement de prendre conscience qu’une injection de produit de comblement, même apparemment simple puis que non chirurgicale, comporte toujours une petite part d’aléas.

Grâce à ses qualités physicochimiques et à sa tolérance incomparables, l’acide hyaluronique occupe une place prépondérante, momentanément incontestée, non seulement dans le domaine du comblement, mais aussi dans le domaine de la restauration des volumes et de l’hydratation.

Il est important que vous notiez soigneusement, au terme de chaque séance d’injection, la nature du produit injecté afin de pouvoir en aviser un autre praticien qui serait éventuellement amené à vous prendre ultérieurement en charge.

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Injections de produits de comblement

Injections de produits de comblement

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Définition, objectifs et principes


Définition :

Face à la demande de plus en plus forte pour des techniques douces de Médecine Esthétique (non chirurgicales) visant à lutter contre les effets du vieillissement, le nombre et la qualité des matériaux injectables à considérablement évolué ces dernières années et leur utilisation est devenue extrêmement fréquente. Il s’agit de produits fluides qui peuvent être injectés, soit pour remodeler certaines parties du visage, soit afin d’obtenir le comblement de rides, sillons ou autres dépressions de la face.
Une séance d’injections peut être réalisée isolément, mais peut aussi compléter des techniques médico-chirurgicales de rajeunissement plus radicales telles que resurfaçages (peeling, laser, dermabrasion), blépharoplasties (paupières supérieures et/ou inférieures), liftings etc… Elle peut aussi se faire parallèlement à des injections de Toxine Botulique visant à diminuer le tonus de certains muscles responsables de l’apparition de rides.

Objectifs :

Une injection de produits de comblement se propose de corriger, par un moyen simple et rapide, certains signes de vieillissement ou disgrâces présents au niveau du visage, en remplissant ou en donnant du volume là où cela est nécessaire.

Les corrections les plus fréquemment effectuées peuvent être réparties en quatre catégories :

  • Sillons : sillons naso-géniens (de l’aile du nez au coin de la bouche), plis d’amertume (du coin de la bouche, de part et d’autre du menton), sillon labio-mentonnier…
  • Rides et ridules : front, « rides du lion » (entre les sourcils), « patte d’oie » (au coin des yeux), joues, menton, « plissé soleil » autour de la bouche.
  • Lèvres : redessiner l’ourlet (contour), les épaissir si elles sont trop fines, ou les rendre plus pulpeuses.
  • Dépressions (creux) ou manques de volume : pommettes, menton, contour mandibulaire, joues, nez, séquelles cicatricielles (acné, varicelle, traumatisme… ).
    Habituellement, ces disgrâces ne vont pas complètement disparaître mais seront considérablement atténuées par les injections. Certaines altérations répondent d’ailleurs beaucoup mieux au traitement que d’autres plus délicates à gérer. De même, la pérennité de la correction est extrêmement variable selon les produits et les patient(e)s, mais dans la plupart des cas la correction n’est que temporaire et le traitement devra être renouvelé pour entretenir le résultat.
    Il faut noter que de nombreuses autres altérations peuvent être présentes, mais leur traitement n’est possible qu’en utilisant des techniques médico-chirurgicales plus complexes que de simples injections. Il en est ainsi en particulier de l’affaissement des tissus (exemple: bajoues) et de l’excédent cutané(exemple: paupières) qui ne pourront être supprimés que chirurgicalement. De même, certaines anomalies cutanées (aspérités, petites cicatrices, taches, micro-ridules, « fripé cutané») ne seront corrigées que par un resurfaçage (peeling, laser, dermabrasion).
    Les injections, pratiquées aussi bien chez la femme que chez l’homme, peuvent être effectuées dès 30-35 ans. Toutefois, elles sont parfois réalisées beaucoup plus précocement, lorsque les disgrâces sont constitutionnelles ou héréditaires et non pas liées à l’âge (lèvres, pommettes… ).

Principes :

Le principe de base est l’injection d’un produit fluide dans l’épaisseur de la peau ou dans l’espace sous-cutané visant à créer un volume de comblement ou d’augmentation.
Il existe de très nombreux produits disponibles sur le marché, bénéficiant du Marquage CE (Communauté Européenne) délivré après de nombreux tests, un peu à l’instar des médicaments.
Ils sont par ailleurs étroitement surveillés, antérieurement par l’AFFSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé), aujourd’hui par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) qui régule les autorisations/interdictions de distribution.
L’offre étant en perpétuelle évolution, il est impossible de donner une liste exhaustive des produits existants.
On peut toutefois distinguer deux grandes catégories de produits:

I
Les produits biodégradables:

Ils vont se résorber progressivement,plus ou moins vite mais complètement.

  • Collagène:(Zyderm*, Evolence*, Cosmoderm*). Il peut être d’origine animale ou humaine. Il persiste un risque d’allergie justifiant des tests cutanés préalables- durée de vie de quelques mois – parfois intéressant pour les fines ridules.
  • Acide Hyaluronique: (Restylane*, Juvederm*, Surgiderm*, Emervel*, Hyaluderm*, Hylaform*…). Très large leader du marché des produits de comblement depuis de nombreuses années du fait de sa grande innocuité – origine synthétique
    / pas de test préalable – durée de vie de plusieurs mois, très variable selon les produits.
  • Acide polylactique:(New-Fill*, Scultra*):origine synthétique
    – pas de test – durée de vie de quelques mois.
  • Hydroxyapatite : Radiesse*, réputé bien toléré – origine synthétique/ pas de test préalable- durée de vie de plusieurs mois.
I

En cas de correction volumétrique importante (pommettes, menton,..) ou chez les patient(e)s allergiques, il conviendra de discuter avec votre praticien de l’intérêt d’une réinjection de graisse autologue (cf. la fiche d’information : réinjection de graisse autologue ou lipo-filling ou lipostructure).

Avant les interventions


Un interrogatoire précis sera réalisé visant à rechercher d’éventuelles contre-indications à certains produits (exemple : allergies), à déceler des éléments impliquant une prudence particulière (exemple: herpès pour les infections labiales et péribuccales), ou à préciser la nature d’éventuelles précédentes injections afin d’éviter certaines associations dangereuses de produits sur un même site. Un examen attentif est confronté à la demande et aux attentes du (de la) patient (e) afin de préciser ce qui est réalisable et ce qui est illusoire.
Les médicaments à base d’Aspirine ou d’anti-inflammatoire devront être évités dans les 3 jours précédant I’injection.
Il est préférable de ne pas boire d’alcool, ni s’exposer fortement au soleil la veille et le jour de la séance.

anesthésie


Habituellement les injections se pratiquent sans anesthésie.
Toutefois, pour certains produits un peu plus douloureux, chez certain(e)s patient(e)s plus sensibles, ou dans certaines zones difficiles (lèvres et pourtour buccal), on peut prévoir une des deux méthodes existantes :

  • Crème Emia*: appliquée en couche épaisse sur les zones à traiter au moins une heure avant l’injection, elle permet de diminuer les sensations douloureuses en superficie.
  • Anesthésie locale vraie : obtenue par injection d’un produit anesthésiant au début de la séance, elle seule permet d’assurer une insensibilité totale.

L’injection


En fonction du praticien, du nombre de zones à traiter, de l’ampleur des améliorations à apporter, et de la nécessité éventuelle de réaliser une anesthésie, la séance d’injection peut durer de 1O minutes à 1 heure.
En pratique, il existe plusieurs techniques d’injections et chaque médecin adoptera une méthode qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats.
Depuis quelques années le recours, au lieu d’aiguilles classiques, à des micro-canules mousses (non piquantes) est privilégié dans certains cas car elles sont présumées moins traumatisantes pour les tissus.
La quantité de produit nécessaire (nombre de seringues) est bien sûr extrêmement variable en fonction de très nombreux paramètres. Il sera évalué le plus précisément possible au préalable.
Dans certains cas, il est préférable d’envisager d’emblée une séance de retouche après quelques jours ou quelques semaines afin d’optimiser le résultat.

Après l’injection


Les six premières heures il vaut mieux rester au calme, se reposer et s’abstenir de tout effort violent. Il est aussi souhaitable d’éviter autant que possible de mobiliser son visage (pas de mimique, ne pas trop parler ni rire).Pendant quelques jours il sera préférable d’éviter l’alcool, l’Aspirine, les anti-inflammatoires, le soleil et le sauna.
Les suites immédiates peuvent éventuellement être marquées par l’apparition d’un œdème (gonflement) et d’une rougeur cutanée dont l’importance et la durée sont très variables selon les produits et d’un individu à l’autre, mais qui restent habituellement modérés (n’interdisant pas le retour à une vie socio-professionnelle normale très rapidement) et disparaissent au bout d’un à trois jours. Sur les lèvres toutefois,
L’œdème, souvent plus marqué peut parfois durer une bonne semaine.
Plus rarement, on peut observer durant les premiers jours, au niveau des points d’injections, une certaine sensibilité de la peau, des démangeaisons, une pâleur cutanée, une hyperpigmentation, ou de petites ecchymoses ponctuelles (bleus).
Il faut noter que les premiers jours, il peut exister quelques irrégularités temporaires dues à la répartition inhomogène de l’œdème, ou un aspect d’hypercorrection (en relief) qui va progressivement disparaître, éventuellement accéléré en cela par des massages/compressions.

Chirurgie esthétique

résultats


Un délai de quelques jours est nécessaire pour apprécier le résultat définitif. C’est le temps nécessaire pour que le produit se soit bien intégré, que l’œdème ait disparu et que les tissus aient retrouvé toute leur souplesse. Certains produits, par leur présence dans les tissus, vont progressivement stimuler la synthèse locale de néo-collagène qui va participer à l’effet volumateur et graduellement améliorer le bénéfice obtenu.
Le résultat immédiat après traitement n’est donc pas le reflet du résultat final.
Les injections auront permis de corriger les défauts, rectifiant ainsi de façon discrète et naturelle l’aspect vieilli et fatigué du visage. A noter que les injections de comblement, contrai­rement aux injections de Toxine Botulique, n’altèrent pas la mobilité des muscles de la face et ne réduisent donc pas les expressions du visage.
Habituellement, les disgrâces traitées sont très nettement atténuées par les injections, mais ne disparaissent pas toujours complètement. En effet, certaines localisations sont particu­lièrement difficiles à traiter et il existe des rides profondes et anciennes qui ne pourront jamais être complètement effacées.
Le but de ces injections est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réa­ listes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
On a vu que la durée d’action est extrêmement variable selon les produits (résorbables ou pas),mais aussi selon les zones à traiter (moins durables sur les lèvres),la technique d’injection, et les patient(e)s en fonction du type de peau, de l’hygiène de vie (stress, tabac, alcool, soleil…) et du degré de perfection recherché. Dans la plupart des cas cependant, la correction n’est que temporaire et le traitement devra être renouvelé après quelques mois ou années pour entretenir le résultat.

effets secondaires indésirables possibles


Tout acte médical si minime soit-il, comporte un certain nombre d’incertitudes et de risques.
Cet acte reste notamment soumis aux aléas liés aux tissus vi­vants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles.
En choisissant un praticien qualifié, formé spécifiquement à ces techniques d’injection et sachant choisir le produit le mieux adapté à votre cas, vous limitez ces risques sans toutefois les supprimer complètement, d’autant plus que la majorité des problèmes potentiels sont inhérents au produit lui-même et aux réactions qu’il peut induire de façon imprévisible:

  • Réactions allergiques: elles étaient essentiellement l’apanage du collagène et devraient être évitées par les tests préalables.
  • Réactions locales post-injections : on a vu que peuvent parfois se rencontrer œdème, rougeur, pâleur, irrégularités, sensibilité, démangeaisons, ecchymoses. Ces réactions ne sont toutefois que temporaires.
  • Poussée d’herpès labial : chez les sujets prédisposés.
  • Réaction inflammatoire aiguë ou chronique : possible après injection secondaire dans une zone ayant déjà été in­jectée avec d’autres produits, en particulier non résorbables.
  • Granulomes : bien que devenus très rares avec les produits actuels, c’est la complication la plus «classique». Il s’agit de petits nodules indurés, plus ou moins sensibles, perceptibles au toucher, parfois visibles et inesthétiques, se présentant souvent« en chapelet» le long d’une ligne d’injection. Ils correspondent à une réaction inflammatoire localisée pouvant évoluer par poussées. Ils peuvent apparaître quelques jours à quelques semaines après l’injection.
Avec les produits résorbables ils sont beaucoup plus rares (exceptionnels avec les Acides hyaluroniques) et surtout, ils sont alors la plupart du temps spontanément régressifs en quelques semaines.

A l’inverse, les granulomes observés avec les produits non résorbables sont malheureusement plus fréquents, peuvent apparaître plus tardivement (même plusieurs années après l’injection) et sont souvent plus importants et plus durables (parfois plusieurs années).

  • Dyscrhomie /troubles de la pigmentation: des anomalies de la couleur cutanée peuvent localement persister. Souvent discrètes, elles finissent habituellement par s’estomper avec le temps.
  • Complications rarissimes: quelques cas ont été décrits de rougeur persistante plusieurs semaines, voire d’abcès localisés sur un point d’injection. Quelques très rares cas de nécrose cutanée ont été rapportés. Une injection intra-vasculaire directe ou un mécanisme de compression pourrait en être la cause. La littérature scientifique internationale fait aussi état d’exceptionnels cas de cécité consécutifs à des injections péri-orbitaires.

Au final, il ne faut pas dramatiser les choses en surévaluant les risques, mais simplement prendre conscience qu’une injection de produit de comblement, même apparemment simple puisque non chirurgicale, comporte toujours une petite part d’aléas.
Le recours à un praticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour essayer d’éviter ces problèmes, ou les traiter efficacement le cas échéant.

Il est important que vous notiez soigneusement la nature du produit injecté afin de pouvoir en aviser un autre praticien qui serait éventuellement amené à vous prendre ultérieurement en charge.

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