Lifting du visage et du cou

Lifting du visage et du cou

Définition, objectifs et principes


Definition

Il existe aujourd’hui plusieurs types de liftings qui permettent d’améliorer les disgrâces provoquées par le vieillissement du visage et du cou, soit de manière localisée, soit de manière plus étendue.
Le lifting cervico-facial est le plus fréquemment réalisé; c’est la correction chirurgicale du vieillissement au niveau du cou ainsi qu’au niveau du visage depuis la région des tempes jusqu’à la région des bajoues. Cette chirurgie à but esthétique ne peut être prise en charge par l’Assurance Maladie.

Objectifs

L’opération a pour but de traiter l’affaissement et le relâ­chement de la peau et des muscles du visage (tempes et sourcils, joues, bajoues, ovale du visage) et du cou mais également l’insuffisance ou l’excès de tissu graisseux.
L’objectif d’une telle intervention n’est pas de changer la forme ni l’aspect du visage. Au contraire, la simple res­tauration des différentes structures anatomiques de la face et du cou (peau, muscle, graisse) permet à l’opéré(e) de retrouver l’aspect qui était le sien quelques années auparavant.

Ces altérations physiques parfois majeures, ainsi que la souffrance psychique induite, confèrent une finalité thérapeutique à cet acte chirurgical réparateur.

Principes

Les muscles sont remis en tension, de manière à corriger leur relâchement. La peau est ensuite redrapée à la demande sur les nouveaux galbes, sans traction excessive. Cette double action permet d’obtenir un résultat naturel (car la peau n’est pas trop tirée), durable (car le plan musculaire est solide), des suites opératoires en général assez simples (la peau «marque» moins parce qu’elle est peu traumatisée, du fait de la tension et du décollement limités). Les surcharges graisseuses éventuelles peuvent être traitées par lipoaspiration.
À l’inverse, si le visage est émacié, cet aspect peut être corrigé dans le même temps par ré-injection de graisse autologue (lipostructure). Ainsi le visage et le cou sont en quelque sorte « reconstruits », « restructurés ».
En revanche, les rides d’expression, les rides de la patte d’oie ou les rides péri-buccales ne sont pas modifiées.
Les rides profondes sont améliorées par la tension exercée sur la peau sans jamais disparaître complètement.
L’aspect des paupières n’est pas corrigé par un lifting cervico­ facial isolé.
Les incisions cutanées nécessaires sont cachées pour l’essentiel sous la patte chevelue ou dans les cheveux (au niveau des tempes et de la nuque) et au pourtour de l’oreille. La cicatrice est ainsi presque entièrement dissimulée. Le lifting cervico-facial peut être fait dès que les signes de vieillissement apparaissent ( relâchement des joues, du cou, dégradation des lignes du visage) et qu’une demande de correction motivée en est formulée, généralement à partir de 40 ou 45 ans.
Cette intervention peut être associée à un autre geste de chirurgie esthétique faciale: chirurgie esthétique des paupières (blépharoplastie), correction de l’affaissement de la partie latérale du sourcil et correction de la patte d’oie (lifting temporal), correction de l’affaissement et des rides du front (lifting frontal conventionnel ou endoscopique), utilisation de fils crantés. Elle peut aussi être complétée par des thérapeutiques médico-chirurgicales (laserbrasion, dermabrasion, peeling, injections d’acide hyaluronique, injections de toxine botulique, PRP).
Lors de vos entretiens avec le chirurgien, il sera important de lui signaler toutes les imperfections que vous souhaitez voir améliorer ou disparaître. Ayant bien compris votre demande, il deviendra votre guide dans l’évaluation du résultat futur et des techniques à employer.
Il pourra éventuellement vous déconseiller l’intervention ou vous proposer des alternatives.

rhinoplastie

Avant l’intervention


Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 3 semaines précédant l’intervention. Il sera pratiqué un lavage des cheveux la veille et le matin de l’intervention et un démaquillage soigneux le jour de l’intervention.
Il est fondamental de rester à jeun (ne rien manger ni boire) 6 heures avant l’intervention.

Type d’anesthésie et modalités d’hospitalisation


I
Type d'anesthésie

Le liftingcervico-facial peut être réalisé sous anesthésie générale ou sous anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie «vigile»).
Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, l’anesthésiste et le chirurgien.

I
Modalités d'hospitalisation

Une hospitalisation de 24 à 48 heures est habituellement nécessaire.

l’intervention


Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs:
L’incision est en grande partie cachée dans les cheveux et au pourtour de l’oreille.
A partir des incisions, un décollement est fait sous la peau; son étendue est fonction de chaque cas, notamment de l’importance du relâchement des tissus.
On procède ensuite à une remise en tension extrêmement précise et dosée du plan musculo-aponévrotique, afin de corriger l’affaissement profond, tout en conservant au visage son expression naturelle.
En cas de surcharge graisseuse localisée, une lipoaspiration ou lipectomie aux ciseaux est effectuée dans le même temps opératoire: elle peut agir sur le cou, le menton, les bajoues et les joues. A contrario, en cas de perte de volume, une addition de graisse du (de la)patient(e) (lipostructure) s’avérera souvent efficace pour harmoniser le résultat final.
La peau redrapée naturellement vient épouser la forme créée par la mobilisation musculaire, la lipostructure ou la lipoaspiration. L’excédent cutané est supprimé, les sutures faites sans tension.
En fin d’intervention, la plupart des chirurgiens réalisent un pansement qui fait le tour de la tête.
Le lifting chez l’homme comporte quelques particularités (peau plus épaisse, déplacement des zones pileuses, chevelure plus clairsemée masquant moins discrètement les cicatrices) dont votre chirurgien vous entretiendra.
En fonction du chirurgien, de l’importance des corrections à apporter et des gestes éventuellement associés, l’intervention peut durer de deux à quatre heures.

après l’intervention : les suites opératoires


La sortie pourra intervenir soit le lendemain, soit le surlendemain de l’intervention.
Les 10 premiers jours, il faut se reposer au maximum et éviter tout effort violent.
Au cours de ces premiers jours, l’opéré(e) ne doit ni s’étonner ni s’inquiéter :

  • D’un œdème (gonflement) qui peut être plus accentué le deuxième jour que le premier.
  • D’ecchymoses (bleus) dans la région du cou et du menton.
  • d’une sensation de tension douloureuse ou désagréable, surtout en arrière des oreilles, et autour du cou.

Ces ecchymoses et ces œdèmes disparaissent en moyenne dans les 2 semaines post-opératoîres.
Au bout du premier mois, le gonflement a en général presque disparu. Mais il persiste une légère induration des zones décollées, plus palpable que visible. Les oreilles et les joues ne retrouvent leur sensibilité normale que quelques mois plus tard.

Parfois, on peut observer, pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois après l’intervention, une sensation d’inconfort, de tension des tissus, de pesanteur un peu désagréable, qui finît par disparaître.

Les cicatrices sont cachées en avant et en arrière par les cheveux. La seule zone légèrement visible, en avant du lobe de l’oreille, peut être temporairement masquée par la coiffure ou le maquillage.

Schématiquement on est :

  • Au cinquième ou sixième jour, présentable pour les intimes.
  • Vers le douzième jour, présentable pour ses amis.
  • mais pour paraître devant les personnes dont on veut qu’elles ignorent l’opération, il est nécessaire de prévoir trois à quatre semaines, en l’absence d’incidents.

Images d’illustration de l’intervention :


la question du tabac

Les données scientifiques sont, à l’heure actuelle, unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entrainer des compli­cations cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l’infection des matériels implantables (ex : implants mammaires).
Pour les interventions comportant un décollement cutané tel que l’abdominoplastie, les chirurgies mammaires ou encore le lifting cervico-facial, le tabac peut aussi être à l’origine de graves complications cutanées. Hormis les risques directement en lien avec le geste chirurgical, le tabac peut-être responsable de complications respiratoires ou cardiaques durant l’anesthésie.
Dans cette optique, la communauté des chirurgiens plasticiens s’accorde sur une demande d’arrêt complet du tabac au moins un mois avant l’intervention puis jusqu’à cicatrisation (en général 15 jours après l’intervention). La cigarette électronique doit être considérée de la même manière.
Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substitut nicotinique pourra ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l’aide auprès de Tabac-lnfo-Service (3989) pour vous orienter vers un sevrage tabagique ou être aidé par un tabacologue.
Le jour de l’intervention, au moindre doute, un test ni­cotinique urinaire pourrait vous être demandé et en cas de positivité, l’intervention pourrait être annulée par le chirurgien.

le résultat


Au bout d’un à trois mois, on peut avoir une bonne idée du résultat définitif. Mais les cicatrices sont encore un peu rosées et indurées et ne s’atténuent que vers le sixième mois.
Grâce aux progrès accomplis tant dans la prise en charge avant et après l’intervention que dans les techniques médico-chirurgicales on obtient un effet de rajeunissement appréciable, qui reste toutefois très naturel : le visage n’a pas un aspect « chirurgical » et a retrouvé approximativement les traits qui étaient les siens huit ou douze ans auparavant, ce qui donne globalement un aspect reposé, détendu et rafraîchi.
Cette amélioration physique s’accompagne en règle générale d’un mieux-être psychologique.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
A long terme, le lifting cervico-facial a permis de lutter contre les outrages du temps, mais le vieillissement continue à faire son œuvre et l’on peut éventuellement envisager une nouvelle intervention à type de lifting au bout d’une dizaine d’années. Les techniques actuelles permettent de répéter l’intervention si besoin au-delà de cette échéance. Cependant, cette perspective doit s’inscrire dans un entretien du visage par des techniques complémentaires plus légères qui retarderont d’autant mieux une nouvelle intervention qu’elles auront été effectuées régulièrement.

les imperfections de résultat


Il peut s’agir pour l’essentiel :

  • D’un œdème (gonflement) persistant au niveau de certaines zones au-delà du troisième mois et qui peut nécessiter des massages.
  • D’une reproduction partielle du relâchement des tissus,no­tamment sous le menton, lorsque la ptose était importante avant l’intervention.
  • De cicatrices trop visibles ou de chute de cheveux localisée dans la région des tempes (alopécie) qui peuvent nécessiter une retouche chirurgicale à distance (six mois à un an).

les complication envisageables


Le lifting cervico-facial, bien que réalisé pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques inhérents à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Cet acte reste notamment soumis aux aléas liés aux tissus vi­vants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.

I

En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le (la) patient(e) des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement très faibles.
En effet, les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.

I

En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
Heureusement, les suites opératoires sont en général simples au décours d’un lifting cervico-facial réalisé dans les règles, et les vraies complications sont rares.
En pratique, la grande majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patient(e)s sont satisfait(e)s de leurs résultats.
Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez être informé(e) des complications possibles:

  • Un hématome pouvant nécessiter une évacuation rapide.
  • Une souffrance voire une nécrose cutanée localisée, responsable d’un retard de cicatrisation (le risque en est très accru par l’intoxicationtabagique).
  • L’infection est exceptionnelle.
  • Des lésions nerveuses : la lésion d’une branche du nerf facial, susceptible d’entraîner une parésie, voire une paralysie faciale est exceptionnelle et les séquelles disparaissent le plus sou­vent en quelques mois. Plus rarement encore, peut survenir une paralysie du nerf spinal (nerf de l’élévation de l’épaule).
  • Des altérations de la sensibilité à type de diminution de la sensibilité mais aussi de phénomènes douloureux peuvent parfois être observés, voire même persister, notamment à proximité des cicatrices autour des oreilles, même si la sen­sibilité redevient le plus souvent normale dans un délai de 3 à 12 mois. Ces troubles sont liés à une altération du plexus cervical superficiel.
  • Des cicatrices anormales, hypertrophiques voire chéloïdes, d’apparition et d’évolution imprévisibles, peuvent compromettre l’aspect esthétique du résultat et requièrent des traitements locaux spécifiques parfois prolongés.
    Au total, il ne faut pas surévaluer les risques mais simple­ ment prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.
    Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.

Lipoaspiration

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Chirurgie des paupières

Définition, objectifs et principes Les «blépharoplasties» désignent les interventions de chirurgie esthétique des paupières qui visent à supprimer certaines disgrâces, qu'elles soient héréditaires ou dues à l'âge.Elles peuvent concerner uniquement...

Chirurgie des paupières

Chirurgie des paupières

Définition, objectifs et principes


Les «blépharoplasties» désignent les interventions de chirurgie esthétique des paupières qui visent à supprimer certaines disgrâces, qu’elles soient héréditaires ou dues à l’âge.
Elles peuvent concerner uniquement les deux paupières supérieures ou inférieures, ou encore les quatre paupières à la fois.
Une blépharoplastie peut être réalisée isolément ou être associée à une autre intervention de chirurgie esthétique du visage (lifting frontal, lifting temporal, lifting cervico-facial), voire une thérapeutique médico-chirurgicale (laserbrasion, peeling, dermabrasion). Ces actes sont susceptibles d’êtres effectués au cours de la même intervention ou lors d’un deuxième temps opératoire.

Une blépharoplastie se propose de diminuer les signes de vieillissement présents au niveau des paupières et de remplacer l’aspect «fatigué» du regard par une apparence plus reposée et détendue. Elle permet notamment d’ouvrir le regard par la correction subtile de l’excès de peau des paupières supérieures.

Les disgrâces les plus communément en cause sont les suivantes:

  • Paupières supérieures lourdes et tombantes, avec excès de peau formant un repli plus ou moins marqué.
  • Paupières inférieures affaissées et flétries avec petites rides horizontales consécutives à la distension cutanée.
  • Hernies de graisse, responsables de «poches sous les yeux» au niveau des paupières inférieures ou de paupières supérieures «bouffies».

L’intervention vise à corriger ces disgrâces de façon durable, en supprimant chirurgicalement les excès cutanés et musculaires ainsi que les protrusions graisseuses, et en préservant naturellement les fonctions essentielles des paupières.
De nombreuses autres altérations peuvent être présentes, comme l’affaissement du front, la chute des sourcils, les rides «du lion» entre les sourcils, les rides «de la patte d’oie» au coin des yeux, les yeux «creux», les yeux «tristes» avec coin des yeux tombants, les petites imperfections de surface de la peau (rides superficielles, cicatrices, taches…)
Leur traitement fera appel à des procédés complémentaires tels que les injections, la lipostructure ou autogreffe d’adipocytes, le liftingfrontal ou temporal, une canthoplastie…
La blépharoplastie, pratiquée aussi bien chez la femme que chez l’homme, est couramment effectuée dès la quarantaine. Toutefois, elle est parfois réalisée beaucoup plus précocement, lorsque les disgrâces sont constitutionnelles (facteurs héréditaires) et non pas liées à l’âge, comme certaines «poches graisseuses».
Ces altérations physiques parfois majeures, ainsi que la souffrance psychique induite, confèrent une finalité thérapeutique à cet acte chirurgical réparateur.
Cette intervention de chirurgie esthétique ne peut pas faire l’objet d’une prise en charge par l’assurance maladie.

Avant l’intervention


Un interrogatoire suivi d’un examen des yeux et des paupières aura été réalisé par le chirurgien à la recherche d’anomalies pouvant compliquer l’intervention, voire la contre-indiquer.
Un examen ophtalmologique spécialisé sera fréquemment demandé en complément afin de dépister une éventuelle pathologie oculaire.
Après analyse morphologique et dynamique de votre regard votre chirurgien, ayant bien compris votre demande vous guidera dans le choix du meilleur traitement.
Il vous proposera la solution la plus sûre et la plus rapide permettant d’obtenir le résultat souhaité. Ainsi, il pourra parfois déconseiller l’intervention et proposer une solution différente pour parvenir au résultat escompté, par exemple un comblement des cernes par injections d’acide hyaluronique, associé à une intervention des paupières supérieures.
Un examen ophtalmologique spécialisé sera fréquemment demandé en complément afin de dépister une éventuelle pathologie oculaire (insuffisance de larmes…).
Un bilan pré-opératoire est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 1O jours précédant l’intervention.

rhinoplastie

En fonction du type d’anesthésie, on pourra vous demander de rester à jeun (ne rien manger ni boire) 6 heures avant l’intervention.

Images d’illustration de l’intervention :


la question du tabac

Les données scientifiques sont, à l’heure actuelle, unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entrainer des compli­cations cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l’infection des matériels implantables (ex : implants mammaires).
Pour les interventions comportant un décollement cutané tel que l’abdominoplastie, les chirurgies mammaires ou encore le lifting cervico-facial, le tabac peut aussi être à l’origine de graves complications cutanées. Hormis les risques directement en lien avec le geste chirurgical, le tabac peut-être responsable de complications respiratoires ou cardiaques durant l’anesthésie.
Dans cette optique, la communauté des chirurgiens plasticiens s’accorde sur une demande d’arrêt complet du tabac au moins un mois avant l’intervention puis jusqu’à cicatrisation (en général 15 jours après l’intervention). La cigarette électronique doit être considérée de la même manière.
Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substitut nicotinique pourra ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l’aide auprès de Tabac-lnfo-Service (3989) pour vous orienter vers un sevrage tabagique ou être aidé par un tabacologue.
Le jour de l’intervention, au moindre doute, un test ni­cotinique urinaire pourrait vous être demandé et en cas de positivité, l’intervention pourrait être annulée par le chirurgien.

Type d’anesthésie et modalités d’hospitalisation


Type d’anesthésie: Trois procédés sont envisageables:

I
Type d'anesthésie:

Trois procédés sont envisageables:

  • Anesthésie locale pure, où un produit anesthésique est injecté localement afin d’assurer l’insensibilité des paupières.
  • Anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie «vigile»).
  • Anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.

Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste.

I
Modalités d'hospitalisation:

L’intervention peut se pratiquer en « ambulatoire », c’est-à-dire avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance. Toutefois, dans certains cas une courte hospitalisation peut être préférable. L’entrée s’effectue alors le matin (ou parfois la veille) et la sortie est autorisée dès le lendemain.

l’intervention


Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs:

I
Incisions cutanées
  • Paupières supérieures : elles sont dissimulées dans le sillon situé à mi-hauteur de la paupière, entre la partie mobile et la partie fixe de la paupière.
  • Paupières inférieures : elles sont placées 1 à 2 mm sous les cils, et peuvent se prolonger un peu en dehors.

Le tracé de ces incisions correspond bien sûr à l’emplacement des futures cicatrices, qui seront donc dissimulées dans des plis naturels.

Remarque: Pour les paupières inférieures, en cas de«poches» isolées (sans excès de peau à enlever), on pourra réaliser une blépharoplastie par voie trans-conjonctivale, c’est-à-dire utilisant des incisions placées à l’intérieur des paupières et ne laissant donc aucune cicatrice sur la peau.

I
Corrections

A partir de ces incisions, les hernies graisseuses inesthétiques sont retirées et l’excédent de muscle et de peau relâchés est supprimé. A ce stade, de nombreux raffinements techniques peuvent être apportés, pour s’adapter à chaque cas et en fonction des habitudes du chirurgien (canthopexies ou fixation de l’angle externe de l’œil, permettant de traiter une laxité de la paupière inférieure ou lipostructure pour le traitement des cernes).

I
Sutures

Elles sont réalisées avec des fils très fins, habituellement non résorbables (à retirer après quelques jours). En fonction du chirurgien, du nombre de paupières à opérer, de l’ampleur des améliorations à apporter et de la nécessité éventuelle de gestes complémentaires, l’intervention peut durer d’une demi-heure à deux heures.

Après l’intervention : les suites opératoires


Il n’y a pas de véritables douleurs, mais éventuellement un certain inconfort avec une sensation de tension des paupières, une légère irritation des yeux ou quelques troubles visuels.
Les premiers jours, il faut se reposer au maximum et éviter tout effort violent.
Les suites opératoires sont essentiellement marquées par l’apparition d’un oedème (gonflement), d’ecchymoses (bleus) et de larmoiements dont l’importance et la durée sont très variables d’un individu à l’autre.
On observe parfois durant tes premiers jours une impossibilité de fermer totalement les paupières ou un léger décollement de l’angle externe de l’œil qui ne s’applique plus parfaitement sur le globe. Il ne faudra pas s’inquiéter de ces signes qui sont en règle générale rapidement réversibles.
Les fils sont retirés entre le 3ème et le 6ème jour après l’intervention.
Les stigmates de l’intervention vont s’atténuer progressivement, permettant le retour à une vie socio-professionnelle normale après quelques jours (6 à 20 jours selon les cas).
Les cicatrices peuvent rester un peu rosées durant les premières semaines, mais leur maquillage est rapidement autorisé (ha­bituellement dès le 7ème jour).
Une légère induration des zones traitées peut persister quelques mois, mais n’est pas perceptible par l’entourage.

le résultat


Un délai de 3 à 6 mois est nécessaire pour réellement apprécier le résultat. C’est le temps nécessaire pour que les tissus aient retrouvé toute leur souplesse et que les cicatrices se soient estompées au mieux.
L’intervention aura le plus souvent permis de corriger le relâchement cutané et de supprimer les hernies graisseuses, rectifiant ainsi l’aspect vieilli et fatigué du regard.
Les résultats d’une blépharoplastie sont en règle générale parmi les plus durables de la chirurgie esthétique. L’ablation des «poches» est pratiquement définitive, et ces dernières ne récidivent habituellement jamais. En revanche, la peau continue à vieillir et la laxité en résultant peut, à la longue, reproduire le plissement des paupières. Pour autant, il est rare qu’une nouvelle intervention soit envisagée avant une douzaine d’années.

Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu vous donnera une grande satisfaction.

Les modifications apportées par une rhinoplastie sont défi­nitives, et seules surviendront des modifications mineures et tardives en rapport avec le processus naturel de vieillissement (comme pour un nez non opéré).

L’intervention apporte une amélioration morphologique et esthétique le plus souvent tout à fait appréciable, ainsi qu’un bénéfice psychologique non négligeable.

Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

les imperfections de résultat


Elles peuvent résulter d’un malentendu concernant ce que l’on peut raisonnablement espérer. Il en est ainsi de l’affaissement du front et de la chute des sourcils qui ne peuvent être corrigés que par un lifting fronto-temporal, de la persistance de fines ridules ou encore d’un œil un peu creux.
Elles peuvent aussi survenir du fait de réactions tissulaires inat­tendues ou de phénomènes cicatriciels inhabituels entraînant une légère rétraction vers le bas des paupières inférieures, une petite asymétrie ou des cicatrices un peu trop «blanches».
Si elles ne disparaissent pas avec le temps, ces imperfections peuvent être corrigées par une retouche qui se fera la plupart du temps sous anesthésie locale, à partir du 6ème mois après l’intervention initiale.

les complication envisageables


Une blépharoplastie, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale ce qui implique les risques inhérents à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Cet acte reste notamment soumis aux aléas liés aux tissus vi­vants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.

I

En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le (la) patient(e) des risques anesthésiques.li faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles et plus ou moins faciles à maîtriser: le fait d’avoir recours à un Anes­thésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement très faibles.
En effet, les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.

I

En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d’une blépharoplastie réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patients sont pleinement satisfaits de leur résultat.
Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez être informé(e) des complications possibles:

  • Hématomes : la plupart du temps sans gravité, ils doivent être évacués si ils sont trop importants.
  • Infection : exceptionnelle lors d’une blépharoplastie, à part quelques rares micro-abcès développés sur un point de suture et facilement traités par de petits soins locaux. Une simple conjonctivite sera prévenue par la prescription habituelle de collyres les premiers jours.
  • Anomalies de cicatrisation : très rares au niveau des paupières où la peau, très fine, cicatrise habituellement de façon quasiment invisible, il peut toutefois arriver que les cicatrices ne soient pas, à terme, aussi discrètes qu’escompté.
  • Kystes épidermiques : ils peuvent apparaître le long des cicatrices et s’éliminent souvent spontanément. Sinon, ils sont faciles à enlever lors d’une consultation de contrôle et ne compromettent pas la qualité du résultat final.
  • Troubles de la sécrétion des larmes: un larmoiement persis­tant est plus rare qu’un « syndrome d’œil sec » qui vient parfois décompenser un déficit en larmes préexistant.
  • Ptosis : (difficulté à ouvrir complètement la paupière supé­rieure) :très rare, sauf au-delà de 70 ans où un déficit préexistant peut parfois être majoré par l’intervention.
  • Lagophtalmie : (impossibilité de fermer complètement la paupière supérieure): possible les tout premiers jours suivant l’intervention, sa persistance au-delà de quelques semaines ne devrait pas se rencontrer.
  • Ectropion (rétraction vers le bas de la paupière inférieure) : la forme majeure est rarissime au décours d’une blépharoplastie correctement réalisée. La forme mineure (« œil rond ») sur­vient parfois sur des paupières peu toniques soumises à une rétraction cicatricielle intempestive ; elle finit la plupart du temps par s’estomper après quelques semaines de massages pluri-quotidiens destinés à assouplir la paupière.
  • Enfin, des cas tout à fait exceptionnels de diplopie (vision double), de glaucome (hypertension oculaire) et même de cécité (dont le mécanisme est complexe), ont été rapportés dans la littérature scientifique internationale après blépharoplasties.
    Au total, il ne faut pas surévaluer les risques,mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.
    Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.

Lipoaspiration

Définition, objectifs et principes La lipoaspiration permet de supprimer radicalement et définitivement les surcharges de graisse localisées.Ces surcharges graisseuses localisées ne disparaissent pas, en règle générale, malgré un régime alimentaire...

Abdominoplastie

Définition et avant-propos Les disgrâces qui affectent la paroi abdominale sont par­ticulièrement mal ressenties et mal vécues. L'apparition de la lipoaspiration a transformé cette chirur­gie. Elle permet, en effet, de réduire considérablement la...

Transfert graisseux dans les cas d’augmentation mammaire a visée esthétique

Définition, objectifs et principes L'hypoplasie mammaire est définie par des seins de volume insuffisamment développé par rapport à la morphologie de la patiente. Elle peut exister d'emblée (seins petits depuis la puberté) ou peut apparaître...

Protheses mammaires et hypoplastie des seins

Définition, objectifs et principes L'hypoplasie mammaire est définie par un volume de seins insuffisamment développés par rapport à la morphologie de la patiente. Elle peut être la conséquence d'un développement insuffisant de la glande à la puberté,...

Chirurgie de la ptose mammaire

Définition La ptose mammaire est définie par un affaissement du sein et une distension de la peau qui l'enveloppe. Le sein est en position trop basse et de plus fréquemment «déshabité» dans sa partie supérieure. La ptose peut exister d'emblée mais...

Lifting de la lèvre supérieure

Définition, objectifs et principes Définition: La lèvre supérieure est la partie supérieure de la bouche située sous la pyramide nasale.Elle comprend la lèvre blanche dont on voit le revêtement cutané et la lèvre rouge dont on voit le revêtement...

Lifting du visage et du cou

Définition, objectifs et principes Definition Il existe aujourd'hui plusieurs types de liftings qui permettent d'améliorer les disgrâces provoquées par le vieillissement du visage et du cou, soit de manière localisée, soit de manière plus étendue.Le...

Chirurgie des paupières

Définition, objectifs et principes Les «blépharoplasties» désignent les interventions de chirurgie esthétique des paupières qui visent à supprimer certaines disgrâces, qu'elles soient héréditaires ou dues à l'âge.Elles peuvent concerner uniquement...